Brexit : 5 mois pour négocier l’impossible ? (Sciences Po)

« On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. » ‪????‬

« You can’t have the cake and eat it. » ‪??‬

Voilà qui fût officiellement démontré en ce mercredi 24 octobre 2018 au campus européen de Sciences Po Paris à Dijon, pour notre débat sur les négociations impossibles du Brexit – merci Alexis d’être allé acheter le beurre en dernière minute !

L’activiste anglaise Madelaina Kay, plus connue outre-Manche sous le nom de #EUsupergirl, nous a chanté ses chansons la gorge serrée, sachant le départ du Royaume Uni de l’UE probable. Le vote des jeunes britanniques, largement pour rester avec nous dans cette union qui nous rapproche et qui nous protège, n’aura pas suffit faute de participation suffisante. Cette tragédie, je l’ai notamment partagée avec mes collègues dans cette tribune.

Avec 110% de présents et d’excellentes questions j’ai pu concrètement expliquer les conséquences de cette tragédie humaine et oh combien européenne. En deux heures nous n’avons pas pu trouver de solutions à des questions qui nous avaient déjà été posé bien avant le jour du référendum lorsque je faisais campagne avec Alyn Smith contre le Brexit. A cinq mois de la sortie officielle du 29 mars, l’impasse reste la même, à toutes les échelles et dans toutes les politiques: aller à l’encontre du principe que l’union fait la force, c’est souvent aller à l’encontre du bon sens.

Bravo à Océane Célié, la Présidente des Jeunes Européens Dijon, pour l’organisation ainsi qu’à Sciences Po pour son invitation. J’avais parlé Europe et immigration dans le même amphithéâtre en mars dernier.

Nous avons terminé notre débat avec Madelaine Kay jouant l’une de ses chansons en français, intitulée sans surprise « Nous sommes tous européens » que vous pouvez revoir ci-dessous sur ma page Facebook.