Percer les bulles bruxelloises et parisiennes, en me rendant dans des dizaines de territoires ruraux et des banlieues défavorisées: l’aventure intéresse la bulle européenne!

J’étais invité à présenter mon marathon de 100 débats dans 40 départements à Bruxelles, avec l’organisation Carnegie Europe et le European Policy Center, deux grands centres de réflexion européens.

J’ai débattu jeudi et vendredi 28-29 mars des manières de mobiliser l’attention de nos territoires en utilisant des manières de faire différentes, comme j’en ai fait l’expérience depuis ma démission du Parlement européen, il y a plus d’un an.

Le sujet est fondamental pour moi : comment redonner confiance dans les institutions européennes, mobiliser nos concitoyens, de gauche comme de droite et politisés ou non, pour répondre à la crise démocratique?

Mon engagement date de ma première campagne, lorsque j’avais 18 ans, en 2005 sur le traité constitutionnel européen, qui fût un traumatisme à titre personnel.

Une chose est certaine: nombre de mes débats, de mes articles et de mes entretiens permettent de combattre l’euroscepticisme là où je suis, avec des retombées positives pour les personnes que je touche, pendant des années parfois. Mais l’essentiel n’est pas atteint: ma réponse n’est qu’à ma petite échelle, tandis que les solutions structurelles sont, pour l’instant, en débat…

My two cents?

Je pense qu’il faut arrêter de négliger l’Union européenne à tous les nivaux. La plupart de nos élus, tous nos partis, la plupart des journalistes, des collectivités, des organisations d’employeurs comme d’employés ainsi que la plupart des enseignants négligent terriblement la construction européenne dans leur approche, dans leur travail ou dans leur communication.

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Si vous souhaitez suivre les 100 débats que je fais en France sur l’Europe, l’immigration ou le Brexit, et découvrir 40 départements dans la foulée, c’est par ici : www.schamsEU.fr/debats 

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